Edeis

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Edeis est né en 2016 du rapprochement de deux sociétés d’investissements françaises pour reprendre les activités françaises saines d’un groupe canadien en difficulté, SNC-Lavallin. La nouvelle entreprise réalise ainsi d’emblée un chiffre d’affaires annuel de 140 millions d’euros, en s’appuyant sur deux pôles d’excellence, les concessions aéroportuaires (et portuaires) et l’ingénierie (notamment dans le domaine des transports).

Le troisième acteur aéroportuaire français

Edeis gère un ensemble de dix-neuf aéroports en France et en Espagne. Il s’agit d’aéroports provinciaux, comme Tarbes, dont aucun ne dépasse le demi-million de passagers annuels, et Edeis est évidemment loin en termes de passagers transportés de Paris Aéroport ou même de Vinci Airport. Le grand nombre d’aéroports gérés n’en fait pas moins d’Edeis un interlocuteur privilégié des compagnies alternatives, qui cherchent d’autres plates-formes aéroportuaires que celles trustées par les grandes alliances aériennes, et de l’aviation d’affaire, pour qui l’essentiel est la proximité de la destination finale et non la taille de l’aéroport !

Edeis n’entend pas en rester là, et a d’ores et déjà repris en sus l’aéroport de Bourges. L’objectif du groupe est de passer à quarante aéroports gérés en cinq ans, en restant dans son créneau de petites plates-formes, de moins d’un million de passagers annuels.

Un pôle ingénierie en bonne voie

La gestion canadienne n’avait pas réussi au pôle ingénierie, déficitaire malgré son excellente reconnue. Edeis entend ramener ce pôle à l’équilibre en deux ans, sans remettre en cause l’emploi dans cette branche où le capital-humain est toujours un point fort de l’entreprise. Le nouveau management table sur une meilleure gestion, et sur la fin d’un choc de cultures entre des canadiens à la mentalité très nord-américaine et des français beaucoup plus européens dans leur pratique…

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